Variété très répandue en Europe, l’abeille noire est une race qui est en train de s’éteindre doucement. Elle fait l’objet de plusieurs plans de sauvetage, mais qui est-elle exactement ?
Description de l’abeille noire
L’abeille noire a la particularité de présenter un corps relativement trapu et une couleur marron foncé avec des reflets noirs. L’une de ses principales caractéristiques, en dehors de ce corps trapu est qu’elle possède un gros abdomen parsemé de poils. Son tomentum assez étroit ne fait que renforcer L’apparence noire de son corps. D’autres caractéristiques comme une tendance marquée à l’essaimage permettent de la différencier des autres races.
Origine géographique de l’abeille noire
A l’origine, comme le rappelle le site Apiculture.net, l’abeille noire était présente dans toute la France. Elle s’est répandue ensuite en Angleterre, en Ecosse, en Irlande et dans l’Europe centrale au nord des Alpes. Elle se trouve aussi dans les plaines du nord de la Pologne, à l’est de la Russie, ainsi qu’au sud de la Suède et de la Norvège.
Variabilité des caractéristiques de l’abeille noire
Vu que son aire de répartition est très vaste, l’abeille noire trouvera lors de son évolution, des conditions climatiques et écologiques d’une diversité extrême. Comme la flore dont elle se sert pour fabriquer le miel et le climat sont deux composantes essentielles de l’existence même de l’abeille. Il tombe donc sous le sens que les différences très marquées entre le bassin méditerranéen et le nord de l’Europe vont entraîner certaines variations de l’espèce.
Sur le plan de la morphologie cependant, l’on ne constate qu’une très légère variation entre les abeilles du bassin méditerranéen est celles du l’extrême nord de l’Europe. A y regarder de très près, l’abeille suédoise ressemble presque comme deux gouttes d’eau à l’abeille provençale. Il faut procéder à des analyses approfondies avant de pouvoir déceler des différences infimes entre des populations éloignées de 10 km. En revanche, on a pu mettre en évidence, grâce à la biologie moléculaire, des différences significatives au niveau de la physiologie et du comportement.