Tout le monde ou presque connaît les caricatures de Charles Exbrayat au sujet des Italiens, mais qui aurait pensé qu’en ce 21 ème siècle, des scènes de ce genre pourraient encore avoir lieu. Jugez sur pièces !
Six ans de prison pour manquement aux devoirs de femme de ménage
Les Italiens ne prennent pas le ménage à la légère ! Une femme originaire du village de Sonnino situé dans le Latium a été traduite en justice par son mari pour ne pas avoir voulu faire le ménage. Selon le Washington Post qui relaie les propos du quotidien italien Il Fatto Quotidiano, cette femme au foyer est passible de six ans de prison pour ne pas avoir fait le menage a domicile.
Elle n’est ni plus ni moins accusée d’infliger de « mauvais traitement envers sa famille ». Cette Italienne de 40 ans pourrait encourir une peine allant de deux à six ans de prison si, lors de son procès en octobre prochain le tribunal la reconnaissait coupable.
D’après les propos tenus par son mari, sa famille aurait été victime d’une mauvaise gestion chronique du ménage et de la préparation des repas pendant une période de deux ans. La situation est devenue telle que son mari s’est estimé forcé de vivre dans des conditions d’insalubrité et d’hygiène alimentaire déplorables. A ses yeux le comportement négligent de sa femme n’est ni plus ni moins qu’insultant.
À tel point que l’époux dit qu’il a été « forcé de vivre dans des conditions de mauvaise hygiène » pendant deux ans. Et le mari de se considérer « insulté » par les négligences de sa femme. Le refus catégorique de sa femme de faire la cuisine les aurait amené maintes et maintes fois à jeter la nourriture achetée pourtant à prix d’or à la poubelle, cite le quotidien Il Fatto Quotidiano.
Inégalité du partage des tâches
Selon les résultats d’une étude menée en 2013, les femmes italiennes effectueraient, en moyenne, 21 heures de plus de que les hommes en matière de travail ménager non rémunéré. Certains citoyens, conscients de cette inégalité ont alors suggéré de payer un salaire à la gent féminine pour rééquilibrer la balance et limiter les risques d’abus domestiques. Que les Italiennes se rassurent ! Elles ne sont pas les seules dans cette situation ! Les Françaises ne sont pas mieux loties.