Le gigantisme n’est pas un concept nouveau en Chine. Mais pour le nouvel an chinois, les organisateurs de spectacle ont vraiment fait fort. Jugez-en vous-même.

L’année du singe, une date à retenir dans les annales

Tout le monde se souvient encore des images de l’ouverture des Jeux Olympiques de Pékin. C’était un spectacle grandiose à l’échelle du pays continent qu’est la Chine. Cette dernière a prouvé à l’occasion de cet évènement qu’il fallait désormais compter sur elle sur le plan technologique.

Le 8 février dernier, La Chine fêtait son nouvel an. Sous le signe du singe, 540 robots ont entrepris de danser une chorégraphie pour le moins époustouflante. Pour créer le buzz, cet évènement l’a vraiment créé. Des centaines de millions de personnes de par le monde ont pu apprécier la parfaite synchronisation de leurs gestes.

Un art consommé du spectacle

Mais le spectacle ne s’est pas arrêté là. Pour cet évènement, La chaîne chinoise CCTV a vraiment mis les petits plats dans les grands. Sous les yeux médusés de l’assistance et des téléspectateurs, 29 drones ou plus même se sont mis à survoler la scène pour réaliser des prises de vue aériennes. Ils eurent droit à un ballet aérien hallucinant de réalisme et de précision.

Ce show est tout à l’honneur des techniciens chinois qui ont fait preuve d’un art consommé du spectacle et de la maîtrise des technologies de pointe. Certes, ce n’est pas la première fois que l’on assiste à une danse de robots, mais c’est la coordination et la synchronisation parfaite de tous ces éléments qui forcent l’admiration.

Un cours de technologie pour le grand public

Le rôle de la CCTV ne s’est pas borné à la diffusion de cette grande première. La chaîne s’est également attelée à la réalisation de la mise en ligne sur Youtube d’une vidéo mettant en lumière l’élaboration du spectacle afin de permettre aux uns et aux autres d’appréhender le fonctionnement des systèmes d’articulation de ces 540 machines dansantes.

C’est ainsi que l’on a appris que ces dernières étaient mues par des moteurs gérés par les smartphones des techniciens. Ce tour de passe–passe leur a permis d’évoluer avec une gestuelle très proche de celle des humains.